Thoughts on places

Que j'ai aimés, que j'aimerai, qui sait...

Here are two poems written quickly, in snatched moments of transit over the past week.

Le premier, en revenant à Paris de l’aéroport, à 1h30 du matin.

Canicule

Par des moments
Je ressens des bribes
Une brise chaude emporte le parfum des acacias
L’emmêle à la pollution et au macadam chaud
Les souvenirs chauds et langoureux
M’envahissent
J’ai envie de prendre un verre
Parmi les odeurs de javel et de sueur
Sur une terrasse qui se vide
Dans une nuit doucement torride
J’ai envie de me dire qu’ils existaient, ces moments
Quand j’ai aimé Paris

Okay, so it’s not a night scene, nor from this week, but it is from a hot day, and a reminder that while I may no longer enjoy city life, Paris remains spectacular

And a second poem (for paid subscribers), from the London North Eastern Railway on Tuesday.